Economie (304)

Les 100 000 Familles : Plaidoyer pour l’entreprise familiale


L’auteur rappelle les méfaits des mythes français des " 200 familles " et de la cupidité des " entrepreneurs capitalistes ". Il attribue le faible effectif des ETI françaises – comparé à celui des ETI allemandes et italiennes – à de multiples facteurs : l’excès d’impôts, notamment sur les transmissions d’entreprise ; la pesanteur administrative ; la complexité des Codes (notamment du travail) et des normes ; la frilosité des banques ; l’étroitesse du marché boursier ; l’insuffisance de fonds de pension et d’investissement… Ces handicaps expliquent les retards des PME-ETI françaises dans la modernisation de leurs outils et dans leur effort à l’exportation. Ils sont directement à l’origine de la désindustrialisation de la France, de sa stagnation économique et de la dégradation du marché de l’emploi. Pourtant, les stratégies des entreprises familiales reposent sur la focalisation (" un produit, un marché "), l’intégration des filières et l’exportation vers les marchés les plus porteurs, leurs politiques commerciales sur la qualité des produits et des services, leurs organisations sur la simplicité et l’agilité des structures, des processus et des systèmes de pilotage (" plus de travail que de personnel "), leurs gestions financières sur un faible endettement et leur management des ressources humaines sur une faible rotation des salariés et une forte culture. L’auteur plaide en faveur d’un changement complet de paradigme. Il recommande la mise en place de nouvelles structures de financement et d’accompagnement des start-up high-tech, un desserrement du carcan réglementaire et une réforme de l’enseignement en faveur de la création et de la reprise d’entreprises. 
 
Cyrille Chevrillon se livre à un vibrant plaidoyer en faveur des familles françaises engagées dans la création, la reprise et le développement de PME et d’ETI.
 


Source : Le Cercle Turgot
 

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